Electroculture

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Electroculture – Les bases

 

Retranscription du document original (Magasine Rustica n° 458 du 20 au 26 septembre 1978):OK_electriser_le_potager_1978.pdf

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Les nouveaux sorciers verts

Des poireaux gros comme un bras de jardinier, des fraises belles comme des oranges, de l’ail quatre fois plus beau, c’est le potager géant. Le potager de l’électroculture cette reine du jardinage aux miraculeuses méthodes.

« Une tête de 800 g! Ce n’est rien, affirme M. Thévenin. A la limite ca peut arriver une fois. Non, ce qu’il faut ce n’est pas en récolter une mais cent. Vous voyez ce carré de 25 m², planté en ail, la récolte sera sûrement de 100 kg, au lieu de 10 en culture traditionnelle. »

Nous étions fin juin, quand M. Thévenin me racontait cela. Fin juillet au moment de l’arrachage, je suis retourné le voir il n’avait pas menti. Les aulx couchés sur le sol, se ressuyaient au soleil. Ils offraient des têtes de 900 g et 1 kilo. 100 kg d’ail sur 25 m² de potager, M. Thévenin avait gagné son PARI. 800 g.. L’aiguille de la balance s’est stabilisée et annonce 800 g. A gauche, dans un plateau une tare, à droite dans l’autre plateau une tête d’ail. Vous avez bien lu! C’est bien une tête d’ail de 800 g que M. Thévenin a mis dans sa balance. Elle est grosse, cinq fois plus grosse qu’une tête d’ail normale.

L’électroculture fée du jardinage

L’auteur de ces résultats incroyables, cette fée du jardinage, cette muse jardinière a pour nom l’électroculture.

« Tiens vous connaissez!

– Oui des fils qu’on branche à un compteur. Et puis on fait passer du courant. Ce n’est pas naturel…

– Non, non… »

Non l’électroculture et l’E.D.F. n’ont rien à voir. Certes il s’agit bien de courant, mais il n’est pas produit par une centrale. Il se trouve dans l’air, dans la terre, en nous. Cette électricité gratuite, naturelle prend plusieurs aspects:

  • Le champ magnétique terrestre
    Le champ magnétique converge vers le pôle Nord. Preuve en est, l’aiguille de votre boussole qui est sous son influence et indique constamment cette direction.
  • Les courants telluriques
    Ce sont des courants électriques qui parcourent la terre. Ils se déplacent logiquement d’Est en Ouest, mais leur trajectoire varie selon la disposition et la constitution des couches terrestres. D’après les physiciens, leur intensité diffère selon les mois de l’année. En juin leur intensité est maximum, en septembre minimum.
  • Les ondes cosmiques
    Elles viennent de la stratosphère et pénètrent l’écorce terrestre.

L’électroculture consiste donc à capter et à combiner ces forces électro-magnétiques au profit des plantes. Un légume ainsi cultivé pousse mieux; sa graine germe plus vite; il croît plus facilement, devient plus gros. Il se défend mieux tout seul, face aux maladies ou aux parasites. Il résiste mieux à la sécheresse ou dans un sol ingrat. En effet, cet apport d’énergie permet aux racines d’aller chercher leur nourriture beaucoup plus profondément et d’atteindre des nappes d’eau souterraines inaccessibles à une plante cultivée normalement. Cette énergie, tout végétal la reçoit naturellement: par ses racines (qui jouent le rôle d’antennes) il capte l’électricité négative du sol et la libère par ses parties aériennes (antennes également). Ces dernières recueillent l’électricité atmosphérique positive. L’échange de ces forces détermine la croissance du végétal et le bon fonctionnement du système chlorophyllien; en résumé, il organise la vie grâce à l’ascension de la sève. Les plantes cultivées par électroculture profitent donc au maximum de cette énergie qui, si elle n’était pas ainsi récupérée, serait gaspillée. Ceci est la théorie des « électrocultivateurs », malgré certains écologistes qui affirment que l’électroculture détourne des forces naturelles bénéfiques à tout un ensemble au profit d’un végétal privilégié ou d’une culture particulière. Je ne rentrerai pas dans ce débat, mais il me paraît nécessaire de signaler l’existence de ces deux thèses. Par ailleurs il apparaît que l’électroculture permet avant tout de révéler et de produire une énergie salutaire. En effet tout végétal est conducteur pour un courant électrique de quelques millivolts (expérience faite en branchant un contrôleur de courant sur un plant de fève); en présence d’une installation d’électroculture ce courant électrique s’amplifie.

L’électroculture vous intéresse, vous la découvrez aujourd’hui. Sachez toutefois qu’elle existe depuis fort longtemps. Les anciens, les Égyptiens en particulier, s’étaient rendus compte qu’autour de certains édifices ou de rochers, et selon certaines orientations, la végétation poussait mieux et plus dru. les chercheurs se sont penchés sur cette affirmation et lui ont trouvé une explication: certains rochers sont riches en métal électropositif (comme le cuivre), le sol étant lui naturellement porteur de charges électriques négatives, ils ont pensé qu’en certains endroits, il y avait production naturelle de forces électromagnétiques bénéfiques aux plantes.

Vous voulez donc monter une installation dans votre potager. Il en existe plusieurs sortes. Toutes sont des prototypes (déjà vous pouvez trouver dans le commerce un appareillage léger, voir nos annonces publicitaires).

imgADans Rustica, il y a quelques années nous vous avions montré quelques installations simples (voir un des exemples: schéma A).

Aujourd’hui le « système Paulin », du nom de son inventeur, est le plus facile à réaliser pour l’amateur. Il est constitué d’une antenne métallique peinte (tube de canalisation), chapeautée de pointes en fer, isolée (isolation en porcelaine récupéré sur les lignes électriques hors d’usage, une bouteille plastique ou tout autre matériau non conducteur placé à la base de l’antenne) et fichée en terre. Un fil de cuivre relie l’antenne à un morceau de grillage en fil de fer galvanisé (grillage ordinaire vendu dans le commerce) long de 3 à 4 mètres selon le carré de terre à cultiver, et haut de 20 cm. Ce grillage est enterré à quelques centimètres de profondeur pour faciliter l’emploi des outils de jardinage. imgBA 2 ou 3 mètres, face à ce grillage de mêmes dimensions mais d’un métal électropositif, par exemple en cuivre ou en laiton. Il n’est rattaché ni au précédent ni à l’antenne en cuivre (voir schéma B). Le tout est orienté de façon à permettre le passage des courants telluriques Nord-Sud.

Une autre installation (orientée Nord-Sud) consiste à placer un aimant droit (éliminez les aimants type fer à cheval) sous terre et à le relier à un quadrillage de fils de fer galvanisé placé parallèlement. Le pôle positif (Nord) de l’aimant est dirigé vers le Nord (voir schéma C).

Pour d’autres expériences, vous pouvez aussi réaliser une cage en fil de fer galvanisé. Vous l’enterrez légèrement. Au centre de ce cylindre vertical vous piquez une antenne en cuivre non reliée à la cage (voir schéma D). Les cultures semées ou plantées à l’intérieur donnent généralement un rendement deux à trois fois plus élevé que les cultures traditionnelles. J’ai vu chez M. Thévenin des aulx ainsi cultivés qui dépassaient d’une bonne tête (10 centimètres) leurs voisins.

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L’électroculture sans fil

imgEMais le fin du fin en électroculture consistera demain à supprimer antenne et fil. Comment, direz-vous, capter l’énergie nécessaire? En fabriquant une « pile naturelle »: de chaque côté du terrain à cultiver sont disposées deux bandes de compost. L’une est acide (chargées d’ions positifs) et constituées de terre de bruyère, mâche-fer, sable de Loire, sablon de carrière, poudre de roche, tourbe, cendres de bois, poussier de charbon, suie, fumier de poule; l’autre est basique (carencée en ions positifs) et composée de tuf, terre calcaire, plâtre et chaux de maçonnerie, fumier de ferme. Par le système des vases communicants les corps basiques attirent les ions positifs des corps acides. Un mini courant électrique naît de cet échange et traverse la planche en culture. Il stimule sur son passage la végétation (voir schéma E).

Des légumes énormes, une production plus importante, une rentabilité accrue, la réduction de l’arrosage (50 à 70%), et l’économie sur la fumure, pour une culture entièrement biologique, voilà les avantages de l’électroculture. Cette technique de jardinage de l’an 2000, née pourtant de l’antiquité n’a pas fini de nous étonner. Nous attendons le récit de vos expériences.

 

 

Electroculture – Les bases revisitées

Suite au document parlant de l’électroculture sur cette page: Electroculture – Les bases
Je souhaite y ajouter quelques explications plus techniques, car il contient plusieurs erreurs dans l’explication; cela dit les Schéma et les installations qui y sont décrites sont correctes, mais les explications ne le sont pas tout à fait et c’est aussi un peu incomplet à mon goût.
Des documents sur l’électroculture existent en deux versions, il y a deux visions de l’électroculture, qui sont différentes, mais peuvent à mon avis très bien être complémentaires l’une de l’autre:
Venant du monde anglophone: beaucoup de documents existent parlant d’électroculture, mais ceux-ci parlent en majorité de l’utilisation de haut voltages générés par des générateurs (majoritaire des bobines Tesla) et qui, par diverses méthodes, sont envoyés dans le sol ou dans les airs pour aider la croissance des plantes.
Venant du monde francophone: une autre sorte d’électroculture est décrite, qui se base sur l’utilisation des propriétés naturelles de certains matériaux pour attirer les électrons dans l’air et dans le sol et les faire mieux circuler aux endroits voulus.
Ces deux méthodes sont à mon sens complémentaires. Mais il faut faire la distinction, car quand on cherche ce qui existe sur l’électroculture on tombe facilement sur des textes qui parlent du même sujet, l’électroculture, mais qui ne décrivent pas du tout les mêmes méthodes.
La version francophone de l’électroculture consiste à utiliser des matériaux spécifiques, arrangés de façons spécifiques aussi pour profiter d’une propriété naturelle inhérente à tous les matériaux, c.a.d. l’électronégativité de ces matériaux. Certains matériaux sont plus électronégatifs que d’autres et donc en utilisant différents matériaux on peut plus ou moins guider un flux d’électrons naturellement captés.
La version anglophone est aussi très intéressante, car dans tous les documents que j’ai pu lire, c’est basé sur l’utilisation de haut voltages générés par des bobines Tesla, or comme je l’explique autre part sur ce site, les bobines Tesla génèrent des courants électriques de très hauts voltages avec très peu de courant en utilisant le phénomène de résonance. C’est ca, la résonance, qui rend l’idée fantastique aussi, car comme je l’explique pour ma compréhension de l’orgonite, l’orgonite semble marcher par un effet de résonance recréant des vibrations de champs électriques avec une fréquence pure. Une bobine tesla crée des hauts voltages à haute fréquence, mais surtout d’une pureté quasi inégalée, c.a.d. des ondes sinusoïdales magnifiquement régulières. Or comme vous le savez peut-être déjà, je pense que ces champs électriques qui ont une vibration parfaite (l’onde sinusoïdale n’étant pas déformée du tout) sont très bénéfiques pour tous les êtres vivants: les plantes, les insectes, les animaux et les humains et même ce qu’on considère comme inanimé. Les plantes adorent la musique classique, qui est une vibration sonore très propre, avec des harmonies parfaites entre différentes notes. Donc je pense aussi que les plantes adorent des vibrations parfaites d’autres types, dans ce cas ci électrique. Ce sera un sujet d’information que je compte bien aborder dans le futur.
Pour le moment, revenons-en à l’électroculture, version francophone, elle se base sur l’électronégativité naturelle de tout élément existant sur terre.
L’électronégativité est simplement la tendance qu’à un certain matériau d’attirer les électrons, plus elle est haute plus l’élément en question attire les électrons. C’est sur ca que je souhaite corriger/expliquer les erreurs de ‘rigueur’ que j’ai constaté en lisant/retranscrivant le document de 1978 (Electroculture – Les bases).
Il n’y a pas vraiment d’électroposivité, c’est une mesure relative de l’électronégativité; c.a.d. que l’Or par exemple a une électronégativité de 2,4 (ou 2,54 selon d’autres mesures), le fer a une électronégativité de 1,83, donc comparé à l’or, le fer est électropositif, car l’or attire beaucoup plus les électrons que le fer. On ne peut parler d’électropositivité d’un matériau que par rapport à un autre, ca n’a aucun sens d’appeler un élément électropositif… Non, on peut juste dire qu’il est plus/ou moins électropositif (ou moins/plus électronégatif) comparé à un autre.
Donc, techniquement, voici une table périodique, pas très précise, indiquant l’électronégativité des éléments connus, eh oui c’est bien la chimie à petites doses et ce n’est pas si compliqué que ca. Par contre je ne vais pas entrer dans les détails de comment l’électronégativité est déterminée, car là ca devient bien plus compliqué!

Ici vous pouvez voir que le Fluor (F) en haut à droite est l’élément le plus électronégatif existant. Après il faudrait aussi parler de l’électronégativité d’alliages et de combinaisons de matériaux, car dans la nature et dans notre société on trouve souvent des choses qui ne sont pas juste l’élément en lui même, comme le laiton qui est un alliage de cuivre et de zinc, le quartz, qui est du silicone et de l’oxygène etc. tous ces assemblages ont aussi une électronégativité propre, mais ca devient beaucoup plus dur à déterminer. Donc restons-en aux éléments purs, et ceux qui nous intéressent pour l’électroculture, que je vais classer par ordre décroissant d’électronégativité:
Or (Au): 2,4
Platine (Pt): 2,2
Argent (Ag): 1,93
Cuivre (Cu): 1,9
Fer (Fe): 1,83
Zinc (Zn): 1,65
Aluminium (Al): 1,61
Ça suffira largement! Juste en voyant ca vous pouvez aussi comprendre que les métaux précieux sont très utiles en électronique, car non seulement ce sont d’excellents conducteurs d’électricité, mais aussi très électronégatifs (en ce qui concerne les métaux). Cependant, veuillez noter qu’une haute électronégativité ne va pas de pair avec une haute conductivité électrique, le Fluor est l’élément le plus électronégatif connu, de ce fait aussi très réactif, car vu qu’il attire les électrons très facilement il a toujours tendance à se lier avec d’autres éléments et ne reste vraiment pas facilement à l’état pur dans la nature, mais il n’est pas un conducteur électrique pour autant, car la conductivité électrique dépend surtout du fait qu’il y ai un électron libre sur l’orbite externe d’un atome, ou peut-être deux, mais le fluor en a sept…
Bref, pour en revenir à l’électroculture, nous avons maintenant l’électronégativité des métaux les plus courants, donc on peu aller dans plus de détails.
Prenons le premier Schéma, A, que j’ai ré-édité pour plus de clarté.

Le graphite est une forme de carbone, donc j’y ai associé l’électronégativité du carbone, 2,55, ce n’est peut-être pas 100% correct, mais même si c’était 2,3 ou 2, c’est clairement supérieur à l’électronégativité du zinc qui est de 1,65. Donc le carbone attire plus les électrons que le zinc, ce qui fait que le courant d’électrons naturels va naturellement traverser le fil de cuivre en allant de l’électrode en zinc vers celle en graphite. Les électrons sont ici majoritairement captés dans le réservoir infini d’électrons qu’est la terre! Si les électrodes sont au contact de l’air elles vont aussi clairement capter des électrons dans l’air. Ce qu’il faut aussi bien comprendre, c’est pour ca que j’ai ajouté des flèches en pointillés rouges, c’est que les électrons vont aussi passer à travers le sol d’une électrode à l’autre, car le sol est un conducteur (à conductivité variable, selon l’humidité et les minéraux présents). Voilà cette installation est claire; elle favorise le flux d’électrons aussi bien à travers le sol que dans l’air avec le/les fil/fils en cuivre.
Passons au Schéma B, qui est aussi ré-édité.

Juste avant de commencer, au long de l’article, faites attention aux directions du nord, sud, est, ouest si vous voulez bien construire une des ces installations; parfois le nord est vers le haut, parfois c’est INVERSÉ, comme ici.
Ici il faut bien comprendre qu’il y a deux parties, l’antenne et les grillages. L’antenne a une pointe en un métal moins électronégatif que le tube. C’est fait exprès, dans le document original ils disent d’utiliser du fil de fer, mais le zinc me semble aussi bien approprié. le tube en cuivre est aussi le plus approprié, car il a une électronégativité de 1,9, ce qui permet de trouver facilement des autres métaux pour la pointe qui sont moins électronégatifs; le zinc (1,65), le fer (1,83). Le haut de l’antenne est moins électronégatif que le tube, donc les électrons de dirigent naturellement vers le tube. Le but de l’antenne est de collecter des électrons dans l’air. Il faut ensuite bien remarquer que dans cette installation l’antenne doit être isolée du sol! C’est très important, il ne faut pas qu’il y ai de conduction électrique entre la base de l’antenne et le sol. Sinon comme pour le principe d’un paratonnerre, l’excès d’électrons va aller tout droit dans le sol. Ce n’est pas ce qu’on veut, ce qu’on veut c’est capter les électrons dans l’air et les envoyer dans la grille en fer d’abord!
Vous allez remarquer que quand on connecte le tube en cuivre avec un câble électrique standard (en cuivre) à la grille en fer galvanisé dans le sol, le cuivre a une électronégativité de 1,9, mais le fer seulement 1,83. Donc on pourrait penser que les électrons vont aller de la grille vers le tube en cuivre, vu qu’il a une électronégativité supérieure et donc le tube en cuivre devrait plus attirer les électrons que la grille en fer… Mais, ce n’est pas le cas, car ce qu’il ne faut pas oublier c’est que les courants électriques cherchent tout le temps à aller vers la terre, les éclairs touchent le sol, on isole nos maisons avec une prise à la terre. C’est un peu paradoxal, la terre est autant un réservoir d’électrons, qu’un absorbant d’électrons. Enfaite c’est parce que la terre absorbe pleins d’énergies naturelles qu’elle est toujours pleine d’électrons! Et de toute façon, soit dit en passant, il y a des électrons libres absolument de partout!
Donc ici, les électrons accumulés à partir de l’air dans l’antenne, sont transférés au grillage en fer, car le fer est connecté à la terre donc les électrons vont naturellement dans cette direction, l’électronégativité des matériaux ne change rien pour ce transfert d’énergies de l’antenne à la terre/grille. Donc on a une antenne qui infuse des électrons dans le grillage en fer, et ces électrons arrivent dans le grillage en fer et doivent se disperser, les électrons qui arrivent de l’antenne vont d’abord aller dans le grillage en fer avant d’aller dans la terre, car le fer est un meilleur conducteur électrique que la terre (il a moins de résistance). C’est là que l’autre grillage opposé joue son rôle, vu qu’il est de nouveau en cuivre ou d’un métal plus électronégatif que le fer, les électrons circulant dans le grillage en fer auront une tendance à être légèrement attirés par le grillage d’en face avant d’aller se disperser de toute façon…
D’un point de vue électrique c’est évident, les électrons prennent toujours le chemin avec le moins de résistance électrique; donc ils arrivent dans le grillage en fer et ensuite doivent aller dans le sol, or d’un autre côté il y a le grillage en cuivre, légèrement plus électronégatif, donc ca crée naturellement un chemin un tout petit peu moins résistant en direction du grillage en cuivre (car additionné à la résistance de la terre il y a l’attraction du cuivre..)
L’autre point important, qu’il faut noter c’est que c’est grillages doivent être placés à l’est et à l’ouest, parce que en direction nord-sud on veut laisser tranquille le champ magnétique naturel.
Là je m’avance avec mes compréhensions propres pour expliquer, pourquoi doit-on faire aller les électrons dans le sol de l’est vers l’ouest? et non de l’ouest vers l’est? Si on prend on compte le sens de rotation de la terre, si on pouvait laisser un objet dans l’air qui ne soit pas sous l’effet de la gravité terrestre, ni de l’inertie etc. eh ben au fur et à mesure que la terre tourne, cet objet en question se retrouverai autre part sur la planète sans avoir besoin de se déplacer. Or en faisant aller les électrons de l’est vers l’ouest, la terre tourne en sens opposé, donc cela favorise de façon minime un déplacement plus facile des électrons d’est en ouest, plutôt que le contraire. (curtotu étant donné qu’un électron est tellement léger, il n’est pas affecté par la gravité de la même façon que des objets. Ça devient compliqué de se poser ce genre de questions, car il faut aborder le sujet des vitesses relativistes et non relativistes..
Sinon il y a aussi une autre approche intéressante qui me semble aussi importante à prendre en compte, une onde électromagnétique est composée, comme sont nom l’indique, d’un champ magnétique et d’un champ électrique.

Une particule de lumière (représentée par le point vert), se dirige vers la droite ici, avec les champs électriques et magnétiques représentés ci-dessus. Si on considère que le champ magnétique naturel et le champ électrique allant d’est en ouest pourraient inciter des ondes électromagnétiques à se caler sur ces mêmes champs électriques et magnétiques pour se diriger, on peut en tirer que l’installation ci-dessus guide les ondes lumineuses en direction de l’intérieur de la terre. D’ailleurs les courants telluriques naturels et le champ magnétique naturel sont dans ce même sens de toute façon. Cette installation d’électroculture favorise la pénétration de la lumière dans le sol… Si quelqu’un comprends ca, en tout cas c’est ce que j’en tire. Il ne faut pas oublier que ce que nous voyons n’est qu’une infime partie du spectre lumineux, pleins de fréquences invisibles à nos yeux peuvent être mieux guidées vers le sol, d’après moi, les ondes cosmiques sont des ondes électromagnétiques aussi.

Passons au Schéma C, aussi ré-édité.

Cette installation, au lieu de favoriser le déplacement d’électrons naturels, amplifie l’orientation du champ magnétique naturel. N’oubliez pas en voyant l’image, que l’aiguille de la boussole qui pointe vers le nord magnétique, signifie que ce qu’on considère comme le nord est enfaite le pôle sud d’un aimant, c’est une convention assez déroutante, cependant très logique! Cette installation, n’a plus besoin d’être expliquée plus que ca car ici il n’est pas question d’électronégativité des métaux, on pourrait plus appeler cela de la magnétoculture… L’aimant amplifie l’alignement naturel des électrons dans le fer, qui est un matériel ferromagnétique et donc les électrons peuvent garder un alignement plus ou moins permanent. Ici on ne peut pas utiliser une grille en cuivre ou d’un autre métal non ferromagnétique, il faut un métal ferromagnétique.
Ce qui peut-être noté encore une fois, et qui est ma propre conclusion, est encore que d’après moi cette installation permet aussi de mieux guider la lumière vers le sol, étant donner que le courant tellurique électrique allant d’est en ouest n’est pas perturbé et qu’on ‘amplifie’ le champ magnétique terrestre.
Le Schéma D maintenant.

Cette installation est clairement la plus simple à mettre en place, dans un pot de fleurs, ou autour d’une plante dans le jardin. Mais elle me semble moins efficace comparée à la méthode B et C. Et Si on oriente bien l’installation A, je pense aussi que ce montage (A) est plus efficace que cette installation.
Mais c’est là plus simple à mettre en place et je pense qu’elle apporte quand même des effets très bénéfiques. Le point négatif que je vois ici est que le courant naturel d’électrons dans le sol sera multidirectionnel et donc cela n’amplifie pas les courants telluriques naturels. Cependant cette installation permet clairement de favoriser le flux d’électrons dans le sol et hors sol. L’antenne est pareille que l’installation B, avec une pointe faite avec un métal qui a une électronégativité inférieure au tube en cuivre, donc cela attire les électrons de l’air vers le sol. Par contre ici l’antenne est plantée directement dans le sol. Ici il faut voir, comme dans l’installation B, encore 2 systèmes plus ou moins indépendants l’un de l’autre, mais quand même reliés!
L’antenne est directement plantée dans le sol et donc les électrons captés dans l’air vont naturellement vers le chemin de moindre résistance électrique, c.a.d. ils vont se diffuser dans le sol. Ensuite la grille autour, en fer galvanisé, donc d’électronégativité inférieure au cuivre, va, il me semble, capter les électrons dans le sol et aussi ceux diffusés pas l’antenne et à nouveaux il y aura un flux d’électrons qui va aller du grillage vers l’antenne. Et ainsi de suite le cycle continue, ils retournent dans l’antenne, retournent dans le sol, sont partiellement re-captés par le grillage etc.
Cette installation il me semble, aide les électrons captés naturellement à ‘tourner en rond’ au même endroit pendant beaucoup plus longtemps que si il n’y avait pas cette installation. Ce qui permet à la plante de prendre le temps d’absorber plus d’électrons, vu qu’ils ont tendance à re-circuler au même endroit pleins de fois de suite.
Finalement, le Schéma E, qui à moi aussi, comme aux éditeurs du magasine Rustica, me semble le fin du fin, car là on fait vraiment avec ce qu’il y a dans la nature aux environs proches et rien d’autre.

Leur explication était tout à fait correcte, la seule chose qui manque à ce Schéma c’est de bien orienter les bandes de compost, pour ne pas les mettre dans le sens Nord-Sud ou Sud-Nord, mais bien dans le sens Est-Ouest, pour amplifier les courants telluriques naturels et ne pas déranger le champ magnétique naturel de la planète.

Pour finir en écrivant ca je me suis rendu compte d’un dernier détail, les ondes comiques! Ce que j’en ai appris en astrophysique est que ces ondes peuvent toutes être considérées comme de la lumière (ou une vibration électromagnétique). Et donc si je ne me trompe pas dans ce que j’avance, les diverses installations d’électroculture, permettent, en amplifiants les courants telluriques ou le champ magnétique naturel, non seulement aux courants naturels terrestres de mieux circuler mais aussi aux ondes cosmiques de rentrer dans le sol bien plus facilement.

L’énergie vibratoire des ondes de forme de Jean-Paul Ronecker

L’énergie vibratoire des ondes de forme de Jean-Paul Ronecker
extrait L’ENERGIE VIBRATOIRE DES ONDES DE FORME

1. Les ondes cosmo-telluriques
2. Les ondes de forme
3. Les ondes humaines
4. Les travaux de Lakhowsky

Depuis quelques années, nous entendons de plus en plus parler d’ondes de forme, d’ondes cosmo-telluriques, de magnétisme ou encore d’influence à distance et de projection active de la pensée. Au gré des fluctuations du mouvement New Age (qui devient cependant de plus en plus une simple mode), les articles fleurissent aussi bien dans les revues spécialisées que dans les magazines populaires; les livres sur le sujet, auparavant de diffusion modeste, commencent à se faire une petite place au soleil sur les rayons surchargés des librairies.

Nous verrons que si ces mystérieuses ondes ne sont pas la panacée vantée par quelques-uns, elles ont toutefois des applications pratiques non négligeables dans la vie courante. Mais tout d’abord, il nous faut faire un peu mieux connaissance avec ces « forces » étranges et déroutantes que sont les « ondes de forme » . Précisons dès maintenant que le terme d’ « ondes » est peut-être impropre; leur nature n’étant pas définie. On les désigne également comme des « vibrations de faible énergie ». L’expression ondes de forme a été forgée en radiesthésie par MM. Chaumery et de Bélizal â partir de leurs recherches.

À quoi correspondent-elles? C’est très difficile à dire précisément. Les ondes de forme sont d’étranges phénomènes que l’on n’arrive pas (encore) à classifier. Au mieux peut on les apprivoiser pour s’en servir. À dire vrai, beaucoup de chercheurs et d’auteurs se sont penchés, au cours des siècles, sur ce phénomène. Ils l’ont constaté, l’ont étudié… mais n’ont pu en donner aucune explication qui soit unanimement acceptée. Peut-être les progrès de la physique dans les années à venir (et quand les scientifiques daigneront officiellement s’intéresser au problème) nous apporteront ils une réponse, mais pour l’heure les ondes de forme restent pudiquement voilées. Ainsi ne nous préoccuperons nous pratiquement pas de cet aspect de la question. Notre propos est de présenter un guide pratique de l’utilisation des ondes de forme dans la vie quotidienne, et nous nous en tiendrons essentiellement à cela.

Selon la théorie, ces ondes invisibles à l’oeil humain, d’origine inconnue, sont partout présentes. Comme les autres ondes, elles nous investissent, nous pénètrent dans les moindres fibres de notre corps. sans que nous en ayons conscience. Toutefois, elles ne sont pas encore, en l’état actuel de nos connaissances, clairement situées dans le spectre électromagnétique.

Tout ce qui a forme dégage de l’énergie, émet des ondes de forme qui agissent sur nous, en bien ou en mal, tant au plan physique que psychologique.

Toute onde, toute émanation de forme peut se localiser ou se re localiser dans d’autres formes. Inversement, toute forme émet une onde ou en capte d’autres.

En principe donc, toutes les formes, qu’elles soient bidimensionnelles (dessins, photos) ou tridimensionnelles (objets, meubles, maisons), émettent des ondes dites « de forme ». Personne n’a pu prouver la justesse de cette théorie (par ailleurs assez discutable), mais l’existence de ces « ondes », quelles que soient leur nature et leur origine véritables, ne semble pas devoir être mise en doute. Des expériences nombreuses (mais non reconnues officiellement, précisons le) ont montré leur existence et leur influence.

1. Les ondes cosmo-telluriques

L’influence des ondes dites « cosmo-tellurique », qui ne sont rien d’autre que l’action conjuguée des ondes cosmiques et de courants telluriques, est connue depuis longtemps.
Depuis des millénaires, les Orientaux, en particulier les Chinois et les Japonais, pensent que des courants invisibles traversent le monde physique. Ces énergies sont à la fois positives et négatives.
Le chi positif doit s’équilibrer avec le sha négatif. Le chi doit pouvoir emprunter une trajectoire sinueuse, tandis que les lignes droites du sha doivent être détournées pour les empêcher d’être néfastes. L’art de localiser les courants et de neutraliser ceux qui sont négatifs s’appelle le Feng SHUI.
Au Japon, aucun édifice important n’est bâti sans autorisation de l’expert en Feng SHUI. Même les particuliers y ont recours. Selon ces spécialistes, les voies sinueuses provoquent la chance et les voies rectilignes la malchance. C’est pourquoi dans les habitations, on arrête les lignes droites en disposant des miroirs ou des PARAVENTS.
L’Europe a également connu une technique similaire d’auscultation des sols : la géomancie.
Autrefois, on ne bâtissait pas une ville sans faire auparavant appel au géomancien pour tracer un relevé des courants bénéfiques et maléfiques.

Au début des années 1920, l’Anglais Alfred Watkins remit à l’honneur ces techniques. Il pensait que des voies rectilignes avaient été tracées à l’époque néolithique (4000/2000 avant notre ère) selon un système géomantique qui visait à les conformer à certains parcours de l’énergie vitale, appelés «ondes de forme telluriques ». Tous les monuments sacrés, comme les cercles de pierres, tel celui de Stonehenge, puis plus tard les églises (souvent bâties sur d’anciens sites païens), étaient situés sur ces parcours. Ces alignements sont parfaitement visibles sur une carte d’état-major. Les sites mégalithiques de toute l’Europe suivent ce même principe. Les alignements de Carnac, en Bretagne, sont placés sur des failles géomagnétiques, comme l’ont montré des études récentes. Notre moderne géobiologie, très en vogue depuis quelques années, n’est pas autre chose qu’une réactualisation plus scientifique de ces techniques ancestrales..

L’être humain, qui est une antenne par ses bras et ses mains et une prise de terre par ses pieds, est sensible à ces courants cosmo-telluriques. Focalisées par nos capteurs biologiques, ces énergies sont assimilées par notre corps énergétique (aura) qui les répercute sur notre corps physique. La médecine holistique (non reconnue officiellement) a clairement montré que notre corps énergétique est le plus sensible : il est donc malade ou guéri avant notre corps physique. La géobiologie (comme les sciences de pointe) permet de prendre conscience de ce que les Anciens savaient parfaitement, quoique de façon intuitive, c’est-à-dire qu’il existe un lien intime, une interdépendance entre les particules et les atomes de la Terre et du Cosmos, et ceux composant notre corps. La science se teinte ainsi non de mysticisme, mais de spiritualité. Cette approche holistique a permis de faire progresser la science dans des voies ignorées auparavant. C’est ainsi que les travaux de différents chercheurs ont mis en évidence l’existence de notre corps énergétique qui est le champ électromagnétique, ou aura, de notre corps physique. Cette énergie a pu être mesurée et matérialisée sur une plaque photographique par le procédé Kirlian (haute fréquence), ou encore celui de la spectroscopie (basse fréquence), à partir des travaux du Centre international de Médecine quantique.

Les courants telluriques sont des courants magnétiques, c’est-à-dire des phénomènes vibratoires auxquels notre corps énergétique est sensible. Si un lieu est déséquilibré ou chargé d’énergie « maléfique » (à cause de la constitution ou de la configuration du terrain), cela est perçu par notre champ bio électromagnétique qui répercute l’information sur notre corps physique qui, à son tour, développe maladies ou troubles. En effet, toute la Terre est parcourue par des courants magnétiques qui se croisent en un maillage (tel le célèbre réseau de Hartmann), avec des points telluriques où les intensités sont plus ou moins fortes. Ces points créent des axes magnétiques qui véhiculent l’énergie tellurique. Celle-ci se propage ensuite en empruntant des failles géologiques ainsi que certains types de gisements, tels ceux de quartz. Le réseau couvre toute la planète, créant des zones neutres, des lieux bénéfiques à la santé et au bien-être, et des endroits « maléfiques » générateurs d’ondes nocives. Impossible donc d’y échapper. Et l’influence du champ magnétique de la Terre, de l’atmosphère et des ondes cosmiques complexifie encore le phénomène.

Normalement, les couches atmosphériques filtrent les rayons cosmiques et nous protègent des ondes électromagnétiques ultracourtes et ultra pénétrantes engendrées par le vent solaire, mais dans certains cas, ces énergies venues du Cosmos peuvent interférer avec les courants telluriques et donner naissance à des hauts lieux cosmo-telluriques dont l’intensité énergétique varie avec la position du Soleil et l’activité solaire (orages magnétiques, protubérances, etc.. Il va sans dire que les déséquilibres de la biosphère, engendrés par les activités polluantes de l’être humain (en particulier la destruction de la couche d’ozone protectrice par les gaz C.F.C.-chlorofluorocarbone -et autres produits chimiques), perturbent les réseaux énergétiques. Il en va de même dans les habitations où, en plus de la nature du terrain et de la présence éventuelle de failles ou de cours d’eau souterrains, les matériaux de construction et les flux électromagnétiques des appareils électriques et électroniques agissent sur les courants cosmo-telluriques, et peuvent générer des ondes de forme ayant un effet néfaste sur la santé aussi bien physique que psychologique (par exemple les « maisons à cancer »).
Des recherches menées depuis le début du siècle en Europe, aux Etats-Unis et dans l’ex-U.R.S.S. démontrèrent l’influence des rayonnements souterrains sur la santé de tous les êtres vivants, mais aussi sur leur comportement et leur évolution. D’une façon générale, les travaux des géobiologistes ont prouvé que l’équilibre cosmo-tellurique pouvait être perturbé par différents facteurs, géologiques, cosmiques ou humains: tempête magnétique solaire, explosion de supernova, pluie de météores ou de comètes, cours d’eau souterrain, faille géologique, poche de gaz souterraine, galerie de mine obstruée, gisement de minerais (l’uranium, tout particulièrement), mais aussi par les erreurs d’architecture, l’électrification intense, les isolations synthétiques, certains matériaux de synthèse et l’emploi excessif de masses métalliques et de béton armé.
Les points forts et faibles du réseau cosmo-tellurique semblent avoir été connus dans les anciennes civilisations qui usaient de la géomancie pour les déceler. Les circuits initiatiques empruntent souvent les points forts du magnétisme où le futur initié s’imprègne des énergies cosmo-telluriques pour développer sa puissance spirituelle ou élever son niveau de conscience.

On sait, par ailleurs, que les oiseaux migrateurs et les baleines se servent des courants magnétiques pour se diriger dans leurs migrations. Pourquoi l’être humain n’aurait-il pas une telle sensibilité ?

Les hauts lieux initiatiques sont également placés en des sites où le magnétisme cosmo-tellurique est élevé. Les anciens constructeurs de mégalithes, de pyramides et plus tard de cathédrales semblent bien avoir eu connaissance de ces phénomènes naturels que nous redécouvrons aujourd’hui. Ces connaissances anciennes nous sont parvenues sous forme de traditions et de légendes. Ainsi, les courants telluriques, la vouivre des Celtes, sont symbolisés par les dragons et les serpents. Les forces cosmiques sont représentées par des aigles ou des cerfs; et les interférences cosmo-telluriques par des légendes comme celles de saint Michel ou de saint Georges terrassant le dragon, ou encore de la Vierge foulant aux pieds le serpent.

Il s’agit, en définitive, des représentations associant ou opposant des symboles solaires ou ouraniens et chthoniens (un bel exemple nous est fourni par le Cavalier à l’Anguipède gallo-romain, qui provient d’un mythe celte plus ancien).

On sait également qu’en Chine ancienne, les dragons étaient associés aux pratiques du Feng Shui, c’est-à-dire de la géomancie. Les géomanciens recherchaient les emplacements les plus favorables à l’édification des villes et des temples. Selon le Feng Shui, les courants magnétiques telluriques sont de nature négative (yin) ou positive (yang). Le courant positif était représenté par un dragon mâle et suivait normalement les lignes des hauteurs. Les routes allant ainsi de mont en mont étaient appelées lung-mei (routes du dragon). On prenait garde, en bâtissant les cités, les voies de communication ou les édifices, à préserver l’équilibre naturel des forces. Les sites étaient donc choisis pour être en harmonie avec « les courants locaux du souffle cosmique ».

L’Anglais John Mitchell, expert en Feng Shui, travaillant sur les sites mégalithiques britanniques (qui se répartissent suivant un réseau complexe correspondant aux lignes de force des principaux courants telluriques) a montré que leur tracé représentait, une fois pointé sur une carte de Grande-Bretagne, l’image approximative d’un dragon. En reliant les uns aux autres les principaux sites mégalithiques du sud de l’Angleterre, il a pu constituer un gigantesque alignement allant du Saint Michael’s Mount en Cornouailles à la côte est au nord de Lowestoft, en passant par les sites de Glastonbery et Avebury. De plus, cette ligne correspond à celle du lever du Soleil au ler mai (qui marque la fête de Beltaine ou Feu de Bel, culte solaire répandu dans toute la Celtie). En suivant cette ligne d’ouest en est, John Mitchell a constaté une étonnante concentration d’éléments associés au mythe du dragon : toponymie, anciennes sculptures, légendes locales, églises et sites consacrés à saint Michel et à saint Georges… Une telle profusion d’indications relatives au dragon ne peut évidemment pas être qu’une coïncidence. Des recherches similaires menées par l’auteur du présent ouvrage en Lorraine ont donné l’image d’un gigantesque cheval surmontant un serpent cornu (ce qui est une représentation classique de la déesse Solimara chez les Leuques, peuple celte qui habitait la région).

Héritée du monde néolithique, connue des Celtes, des GermanoScandinaves, de Rome et de Byzance, la géomancie était connue primitivement en Chine sous le nom de Hing-Fa, art des formes et des situations, dont le Feng Shui est la survivance. De l’Occident à l’Orient, la trace vivace de cette géobiologie d’origine néolithique est restée sous sa forme mégalithique. Cela est particulièrement vrai pour l’Angleterre où le réseau énergétique des pierres levées est beaucoup moins abîmé qu’en France, par exemple (où il a été détruit par les chrétiens et Charlemagne). Il s’agissait de dresser un relevé de l’état énergétique des lieux en repérant les courants cosmo-telluriques, et de remédier aux éventuelles déficiences pour déterminer les meilleures influences permettant à l’être humain de vivre en harmonie avec son environnement naturel. La géomancie servait à édifier les bâtiments, les monuments, les plans des villes et des fortifications (celles de Hanoï, tracées par des ingénieurs français furent ensuite modifiées pour correspondre aux données géomantiques), mais aussi à orienter les maisons et à déterminer l’emplacement du mobilier à l’intérieur de celles-ci.

A l’heure actuelle, la science holistique occidentale redécouvre cette sagesse et ces connaissances anciennes sous le nom de géobiologie.

Selon la nouvelle physique, un haut lieu est la résultante de trois facteurs : matière, énergie, et information. Un certain potentiel d’énergie émane du lieu, favorisant la néguentropie (c’est-à-dire l’ordre) et retardant l’entropie (le désordre). Les lieux « maléfiques » agissent inversement, engendrant troubles et maladies.

Un haut lieu cosmo-tellurique est la résultante d’un «plus » physique (physique classique : atome, proton, électron). Par exemple, une interférence géologique et géomagnétique par la présence d’un courant tellurique et celle de minéraux particuliers (quartz) qui canalisent cette énergie. Il en résulte une incidence sur le champ énergétique du lieu (physique quantique: quarks), lui-même porteur d’une certaine information (physique holistique : électron /antiélectron, matière / antimatière, gravitation /antigravitation, gravité /antigravité) . G.Altenbach et B.Legrais :lieux magiques et sacrés de France

L’Univers étant isomorphe, l’approche de la géomancie et de la géobiologie ne peut être qu’holistique. C’est déjà ce que professaient les alchimistes en disant que tout est dans Tout, que tout ce qui est en haut est comme ce qui est en bas. En d’autres termes, les influences qui gouvernent l’Univers sont nécessairement les mêmes que celles qui régissent la vie sur Terre (ce qu’a d’ailleurs parfaitement démontré l’astrophysique). L’Univers est un tout qui ne peut être étudié par morcellement, mais il est également complexe, c’est-à-dire que réel et imaginaire s’y mêlent intimement. Cela a pour conséquence que toute idée, toute pensée correspond à un acte en trouvant sa réalité dans un autre système de référence, un autre plan d’existence ou une autre dimension si l’on préfère. Là est la clef de l’action à distance ou encore de la radionique (ondes de forme) ou de la télépsychie (projection mentale d’ « ondes de forme » ). Là où l’homme « mégalithique » plantait ses pierres dans la Terre, l’homme « moderne » trace des schémas émetteurs qui doivent agir en véhiculant des ondes de forme.

2. Les ondes de forme

Nous avons vu que ce que l’on appelle «ondes de forme » sont des radiations électromagnétiques ou du moins que l’on considère comme telles, dont la longeur d’onde est inconnue.

Leur origine est muurelle, mais la théorie prétend qu’il est possible de les générer artificiellement à partir d’appareillages électroniques (radionique), de simples graphiques ou encore de structures tridimensionnelles.

Chaque objet émettrait donc des ondes de forme. Une telle idée peut paraître sinon étrange, du moins inhabituelle. Pourtant, de nombreuses expériences dans le monde entier semblent l’accréditer. Quelles que soient leur nature et leur origine, ces mystérieuses ondes de forme paraissent bel et bien exister, et avoir une influence sur la vie, bonne ou en mauvaise.

Il y a quelques décennies, à la suite de recherches sur les vibrations des plantes, Monsieur de Bélizal avait attaché au tronc d’un jeune pommier vigoureux une forme spéciale en bois de trente centimètres de long. Il avait eu soin d’inverser les polarités naturelles de la forme par rapport à la normale; en d’autres termes, il l’avait mise à l’envers. Au bout de trois semaines, le pommier avait perdu ses feuilles.

Au cours de l’été 1929, une nouvelle route avait été ouverte entre Brême et Bremerhaven. Un an plus tard, on dénombrait plus de cent accidents sur cette voie. Tous les accidents s’étaient produits au même endroit, au kilomètre 239, sur une ligne droite qui ne présentait aucune difficulté. Lorsqu’ils furent interrogés par la police, les survivants déclarèrent avoir éprouvé une grande « excitation » au moment où leur voiture arrivait au niveau de la borne, et senti une force les faire dévier vers le bas?côté. Les accidents continuaient au kilomètre fatidique et la police restait très perplexe, lorsqu’un sourcier du pays, Carl Wehrs, avança que la force mystérieuse n’était rien d’autre qu’un puissant champ magnétique créé par un courant tellurique. Pour apporter la preuve de ce qu’il avançait, il se rendit sur les lieux, une baguette de sourcier à la main. Alors qu’il arrivait à proximité de la borne, la baguette vola de ses mains. Comme arrachée par une force invisible, elle fut projetée de l’autre côté de la route, tandis que le sourcier faisait un demi-tour sur lui-même! Wehrs appliqua sa propre solution au problème. Il enterra un coffre de cuivre rempli de petits morceaux du même métal en forme d’étoiles, juste à la base de la borne. Trois semaines durant, le coffre resta là et on ne dénombra plus aucun accident. On le retira, et les trois premières voitures qui passèrent eurent un accident. Le coffre de nouveau replacé, il n’y eut plus de drames à la hauteur du kilomètre 239.

Ces exemples illustrent la puissance et l’efficacité des formes maniées en connaissance de cause, ainsi que la variété d’utilisation des ondes de forme.

Nous verrons au cours de cet ouvrage comment créer des graphiques actifs « générant » des ondes de forme, comment se protéger des radiations maléfiques, ou encore l’utilisation mentale de ces ondes, car le corps humain possède lui aussi un champ magnétique propre.

3. Les ondes humaines

Les ondes humaines sont ce que nous appelons le magnétisme. Si l’existence d’un champ bio?électromagnétique autour des corps vivants (humains, mais aussi animaux et plantes) est aujourd’hui prouvée, force est de reconnaître que nous ignorons à peu près tout de la nature de ce que nous désignons comme « magnétisme humain ». Pour comprendre cette terminologie, il faut remonter deux siècles en arrière, à l’époque dite « des Lumières ».

Alors que Mesmer se faisait connaître par ses recherches sur les guérisons par l’imposition des mains, Gauss mesurait le champ magnétique de la magnétite ou pierre d’aimant. On fit immédiatement le lien entre ces deux phénomènes, magnétisme minéral et influence émanant des corps vivants. C’est pourquoi Mesurer choisit le terme de « magnétisme animal » (il ignorait que les végétaux étaient aussi concernés) pour désigner cette « force » connue depuis longtemps. Mais tout cela sentait trop la magie en ce siècle des Lumières, et Mesmer ne put faire reconnaître son étrange « découverte » à la science balbutiante de l’époque.

Au cours du temps, de l’Antiquité à nos jours, cette force
inconnue qui permet l’action de l’esprit sur la matière, que l’on appelle improprement les « phénomènes paranormaux », a reçu de nombreuses dénominations, comme nous le voyons sur le tableau page suivante.

Ce phénomène, quelles que soient son origine et sa nature, est perçu comme une énergie qui baigne l’Univers tout entier et toutes ses manifestations (minéral, végétal, animal, humain, structure atomique…), à des niveaux vibratoires différents.

Sa nature, si l’on en croit certaines recherches scientifiques actuelles (Émile Pinel, Jean-E. Charon, Costa de Beauregard, Boris Presman…), serait électromagnétique (corpusculaire et/ou ondulatoire). Selon les mesures effectuées par Boris Presman, sa longueur d’onde serait à une marge inférieure à celle des rayons X.

Un large champ d’investigations s’est ouvert à la science de pointe, et les recherches ont permis une avancée non négligeable en ce domaine. Peu à peu, cette force énigmatique, que nous appelons dans cet ouvrage, par simple commodité, rappelons-le, « ondes de forme » ou « champ de forme », livre ses secrets. Nous rendrons brièvement compte plus loin de ces recherches qui nous permettent de mieux cerner le phénomène, même s’il est encore très mystérieux.

DIFFÉRENTES DÉNOMINATIONS DES PHÉNOMÈNES PARANORMAUX

Chine antique ============= Énergie vitale.
Inde ancienne ============= Prâna.
Polynésie, religion Huna ============= Mana.
Celtie, Gaule ============= Fleuve de Vie.
Paracelse ============= Munis ou Fluide astral.
J.-B. Van Helmont ============= Magnale Magnum.
Mesurer ============= Magnétisme animal.
Reichenbach ============= Force Odique.
Keely ============= Force Motrice.
Blondlot ============= Rayon N.
L.-E. Eeman ============= Force X.
Radiesthésie ============= Force rhabdique ou éthérique.
Radionique ============= Onde de forme ou champ de forme.
Parapsychologie soviétique ============= Énergie bioplasmique.
Parapsychologie tchèque ============= Énergie psychotronique.
É. Pinel ============= Champ unitaire causal.
J.-E. Charon ============= Éons.
Physique quantique d’avant-garde ============= Ondes quantiques.

Nous savons déjà qu’il est inhérent aux êtres vivants (magnétisme animal), qu’il se manifeste également en dehors d’eux (ondes de forme), qu’il prend diverses apparences (ondes cosmotelluriques, télépathie, télépsychie …), et qu’il pourrait être véhiculé par les formes, que celles-ci soient physiques ou mentales.

Les travaux modernes sur le magnétisme ont commencé avec Hector Durville. Cette théorie du magnétisme avait déjà été défendue par Lucrèce et son maître Épicure, par Démocrite, Platon, les pythagoriciens et Descartes. Cuvier, Lord Kelvin (avec ses atomes tourbillons), Félix Le Dantec, Bohn et Lartigue s’en sont également faits les défenseurs. Cuvier écrivait :

L’être vivant est un tourbillon à direction constante dans lequel la matière est moins essentielle que la forme.

Ces tourbillons moléculaires, conformément aux théories de Helmholtz, Maxwell, Poincaré, Berthelot, etc., peuvent subir des attractions et des répulsions; ils peuvent entrer en vibration. Or, si l’on en croit certains, une propriété essentielle de ces tourbillons serait de contenir le « principe directeur de la vie » , la « force vitale » des Anciens. A ce sujet, Lartigue écrivait:

Tous les tourbillons sont doués de la propriété de donner naissance à d’autres tourbillons plus petits, spécifiquement semblables au tourbillon générateur et, comme lui, susceptibles de s’accroître en masse et en énergie aux dépens de la masse et de l’énergie du milieu ambiant.

Il résulte de cette théorie, proche de la géométrie fractale actuelle, une émission possible de radiations. Ce rayonnement serait biologique, du moins en ce qui concerne les êtres vivants. Si les molécules sont électriquement chargées, elles vont créer un champ magnétique qui agira sur les ions (atome, groupe d’atomes, voire molécule, portant une charge électrique) du milieu extérieur et pourra ainsi leur communiquer un mouvement. Bohn a repris cette hypothèse

Les particules constitutives des substances organiques seraient douées de mouvements vibratoires. Lorsqu’une molécule protoplasmique vibre dans le voisinage de substances d’une constitution appropriée, elle leur communique son mode de vibration et le mode d’arrangement d’atomes qu’elle a elle-même. Ce serait là le secret de l’assimilation, propriété caractéristique des êtres vivants.

Il serait donc ainsi possible d’agir à distance en utilisant ce que les radiesthésistes appellent l’agent éthérique (et que nous appelons dans cet ouvrage ondes de forme ou champ de forme), et qui serait, comme nous l’avons vu, de nature électromagnétique. Nous retrouverions ainsi chez l’être vivant le principe d’émanation par la forme d’une force toujours présente et contenue. Chez l’être humain, cette force serait représentée par la volonté, la motivation ou le désir qui sont les moteurs de l’action. L’onde humaine, ou magnétisme, latente en chacun et chacune de nous serait activée par la volonté, la motivation ou le désir (selon les individus), permettant d’utiliser un potentiel inconnu du cerveau humain pour agir à distance, aussi bien dans l’espace que dans le temps (mais cette « force » se propagerait en un temps nul, quelle que soit la distance). Voilà une hypothèse qui ouvre de très larges perspectives.

4. Les travaux de Lakhowsky

Dans les années 1920, un physicien et biologiste français, Georges Lakhowsky, a été l’un des premiers à étudier les relations entre les radiations cosmiques et les phénomènes vitaux. Il fut en quelque sorte le précurseur de la géobiologie scientifique moderne. À travers ses livres et de nombreuses communications à l’Académie des sciences, qui parurent dans les journaux scientifiques, il construisit sa théorie selon laquelle les rayonnements cosmo-telluriques avaient une influence, bonne ou mauvaise, sur la vie.

Ses recherches commencèrent avec l’étude de l’instinct animal. On s’est toujours interrogé sur l’incroyable faculté d’orientation des pigeons voyageurs, ou sur la capacité de certains oiseaux à s’orienter dans l’obscurité.

Un autre cas étonnant est celui des lemmings des régions scandinaves, qui émigrent des montagnes de Norvège vers la mer, à l’approche de l’hiver, par groupes de plusieurs milliers, en suivant toujours la ligne droite, même s’ils doivent contourner des obstacles. Comment ces animaux trouvent-ils leur chemin ? Les naturalistes n’ont jamais su répondre à cette question troublante, sinon en évoquant un mystérieux « instinct »

Lakhowsky ne se contentera pas de cette pseudo-explication et il va développer une théorie très ingénieuse. Un jour, à Paterna, près de Valence en Espagne, il assista à un phénomène de la plus haute importance. Des pigeons avaient été lâchés, mais les oiseaux décrivaient des cercles en l’air, sans réussir à trouver leur direction. Or, à peu de distance se trouvait une station radiotélégraphique en train d’émettre. La désorientation des volatiles cessa dès que la station eut terminé ses émissions. L’expérience fut répétée à plusieurs reprises avec le même résultat. Cette observation fut le point de départ de l’explication avancée par Lakhowsky.

Des recherches scientifiques ultérieures ont montré que la vie exploite l’électricité et le magnétisme depuis longtemps.

Par exemple, on sait aujourd’hui que les racines des plantes possèdent, au niveau de la coiffe (extrémité de la racine), une partie sensible à la gravité leur permettant de pousser dans le bon sens pour s’enfoncer dans la terre afin d’y trouver de la nourriture.

Les fourmis, quant à elles, ont leur organe de Johnston, constitué de petits canaux crâniens remplis de particules sensibles aux champs magnétiques terrestres, qui leur permet de se situer par rapport à ces champs magnétiques et de s’orienter.

Il existe en chaque être vivant des champs électriques extrêmement complexes et subtils qui imprègnent les tissus, les muscles, les os, les cellules. Ces champs interfèrent avec ceux qui sont présents dans l’environnement. L’existence de ces champs électriques a été découverte par la science officielle durant les années 1940-50. Ils sont présents dans les êtres humains mais aussi chez les animaux, les végétaux, et également dans le protoplasme. On les appelle les champs V, des champs bioélectriques et électrodynamiques qui sont caractéristiques des êtres vivants. La Terre elle?même est un réseau inextricable d’énergie électrique, et
son champ magnétique est rendu encore plus complexe par les minéraux, l’eau, les roches, et aussi par les structures artificielles humaines. Tous ces champs interagissent d’une façon extrêmement complexe, et les formes vivantes sont affectées physiquement et mentalement par ces interactions.

On sait également que les poissons étaient autrefois anatomiquement bâtis pour agir comme des détecteurs de charges de dispersion. La grande majorité des requins, raies et chiens de mer possède des petites ouvertures cutanées de canaux, disséminées sur la tête et autour des mâchoires. Ces canaux se regroupent sur le nez, sous l’oeil et l’extrémité de la mâchoire inférieure, et forment ainsi des amas cellulaires sensoriels que l’on appelle LES AMPOULESde Lorenzini, du nom de l’anatomiste italien qui les décrivit au siècle dernier. On s’est longtemps interrogé sur l’utilité de ces capteurs, et il fallut attendre 1962 pour découvrir que l’on avait affaire à l’une des structures les plus électrosensibles jamais trouvées.

Les expérimentations ont mis en évidence la capacité de la raie bouclée d’être sensible à une variation de voltage de 0,01 microvolt, ce qui signifie qu’elle peut détecter un champ électrique plusieurs milliards de fois plus faible que celui produit par le courant domestique que nous utilisons.

Les poissons marins engendrent un courant et des gradients de potentiel de basse fréquence, alors qu’ils se déplacent dans l’eau salée et que celle-ci traverse leurs branchies. Ces champs sont détectables à distance, comme l’a prouvé une série d’expériences portant sur la roussette. Celle-ci peut déceler un carrelet enfoui sous plusieurs centimètres de sable, la nuit, en eau trouble. On aapporté la preuve que les repères de la roussette sont bien de nature électrique, en enrobant des carrelets dans de l’agar-agar (une gélatine à base d’algue) qui laisse passer le courant électrique mais dissimule le poisson à la vue, à l’ouïe et à l’odorat. Les expériences ont clairement montré que les roussettes localisaient facilement les poissons isolés dans le bloc de gélatine, mais qu’elles ne décelaient pas la présence de morceaux de carrelets morts placés dans les mêmes conditions : les roussettes n’étaient attirées que par le champ électrique généré par les poissons vivants. Par la suite, on découvrit qu’une feuille de polyéthylène avait la propriété de protéger le carrelet vivant de la voracité des roussettes. La Marine américaine a mis à profit cette découverte pour tester des protections contre les requins, constituées de sacs en polyvinyle dans lesquels les marins naufragés peuvent se glisser. Une autre constatation s’est dégagée des expériences menées sur les roussettes : quand un poisson traverse le champ magnétique terrestre en nageant d’ouest en est, il joue le même rôle que le disque de cuivre de Faraday du premier générateur électrique: il engendre un courant électrique qui traverse le poisson, et induit un champ électromagnétique détecté par ses ampoules de Lorenzini. C’est-à-dire que la roussette, en se déplaçant, acquiert un compas électromagnétique qui lui permet de s’orienter non seulement par rapport à ses propres détecteurs, mais aussi en fonction des champs produits par les courants océaniques qui interfèrent avec le champ magnétique terrestre.

De nombreux animaux agissent de même. Ainsi, en 1975, Richard Blackmore, de l’université du Massachusetts, découvrit que les bactéries possèdent une sensibilité magnétique, et qu’elles se servent de la déclinaison du champ magnétique terrestre pour se diriger, luttant contre les mouvements aléatoires des molécules d’eau autour d’elles et se dirigeant vers la riche vase des fonds. C’est grâce à cette faculté que les micro-organismes en bâtonnets se déposent toujours en direction du nord magnétique sur les lames des microscopes.

Grâce au microscope électronique, on a pu montrer que ces micro-organismes contiennent des microcristaux de magnétite, matériau ferreux sensible aux champs magnétiques. De semblables magnétites ont, depuis, été découvertes dans l’estomac des abeilles, dans les os du crâne de certains poissons migrateurs, etdans les sinus et la partie supérieure des coussinets plantaires des chats. C’est également le cas pour les pigeons qui possèdent entre la paroi du crâne et le cerveau, sur le côté droit de la tête, un infime dépôt de ferritine magnétique, qui est une protéine capable de fixer le fer.

Des recherches menées à l’université de Lund, en Suède, ont encore montré que même si les oiseaux naissent dotés de ce compas naturel, ils doivent l’étalonner eux-mêmes. Des oisillons gobe-mouches noirs ont été placés, durant les douze premiers mois de leur vie, dans des nids fermés garnis de bobines de Helmholtz faisant subir au champ magnétique une rotation de 90°, de telle sorte que le nord magnétique était devenu pour eux l’est.

Lorsqu’on les replaça sous l’influence magnétique naturelle, ils ignorèrent les repères visuels et s’envolèrent dans une direction perpendiculaire à leur route migratoire traditionnelle, conformément au champ magnétique déplacé dans lequel ils avaient été tenus au début de leur existence. Ils n’étaient plus capables de s’orienter correctement. Sans intervention humaine, les malheureux oiseaux seraient morts quelque part dans les régions glacées de l’Atlantique Nord (les gobe-mouches nidifient en Europe du Nord, mais ils émigrent pour passer l’hiver en Afrique tropicale).

Ces quelques exemples nous montrent à quel point l’utilisation du magnétisme est une chose naturelle pour beaucoup d’animaux. Pourquoi n’en irait-il pas ainsi pour l’être humain?

On sait aujourd’hui, grâce entre autres aux travaux du professeur Yves Rocard, que les êtres humains perçoivent le champ magnétique terrestre (ce qui explique d’ailleurs les mouvements de la baguette de sourcier et les oscillations du pendule). On sait aussi que les êtres vivants possèdent un champ bio?électromagnétique, que l’on appelle l’aura.

Cependant, la théorie de Lakhowsky va plus loin: selon elle, tous les êtres vivants non seulement émettent des radiations, mais sont également capables, à de très rares exceptions près, de recevoir et de transmettre des ondes. La faculté d’orientation des animaux serait donc le résultat de l’émission et de la réception des ondes électromagnétiques et des ondes cosmiques.

Ainsi, avant l’heure, Lakhowsky avait prévu l’existence de l’aura (scientifiquement parlant) et la faculté de perception du champ magnétique. Continuant sur sa lancée, il décrivit la cellule, élément constitutif des tissus animaux et végétaux, comme un circuit oscillant naturel doué d’une longueur d’onde déterminée et très courte.

De fait, la cellule est constituée du protoplasme entouré de la membrane cellulaire. Dans le protoplasme se trouve le noyau qui est formé d’un filament tubulaire contenant le liquide conducteur enveloppé dans une substance chromatique isolante. Voilà qui ressemble fort au circuit oscillant de Hertz. C’est un véritable circuit électrique doué de self-induction et susceptible d’osciller et de résonner à une fréquence très élevée.

La bobine d’induction est constituée par la spire que représente le filament du noyau, le condensateur est formé par la capacité entre les deux extrémités du filament lui-même.

Lakhowsky en déduit que la vie est constituée par des oscillations de cellules, et donc qu’elle naît de la radiation puis qu’elle continue à être liée à la radiation. C’est l’harmonie des vibrations cellulaires qui assure des fonctions vitales normales. Que survienne un déséquilibre de ces vibrations, et c’est la maladie. Ainsi, lorsque pour une raison ou une autre l’isolement du filament du noyau est détruit, il n’est plus possible à la cellule d’osciller, et c’est la mort.

La fièvre, phénomène encore mystérieux, si courante au cours des maladies, trouve également une explication dans la théorie de Lakhowsky, à travers l’action des microbes pathogènes. Ceux-ci, également constitués d’une seule cellule émettrice, et en contact avec les tissus de l’organisme où ils logent, provoquent ce que Lakhowsky appelle la « guerre des radiations » avec les cellules saines. En raison de la résistance opposée par le filament du noyau, celle-ci varie par suite de causes morbides, et il se produit des variations de température donnant la fièvre et l’hypothermie (on sait qu’un courant traversant un conducteur développe de la chaleur à cause de la résistance qu’il RENCONTRE… et c’est le même phénomène qui se produirait dans le corps).

Pour Lakhowsky, les êtres vivants sont donc sensibles aux radiations extérieures. Certaines études ont montré une corrélation entre les éruptions solaires (taches solaires) et l’activité biologique, sans pouvoir l’expliquer. Partant de ces relations entre les radiations et les maladies, Lakhowsky s’est attaché au problème du cancer. Ses travaux ont montré que les terrains constitués d’argiles plastiques et de marnes peuvent favoriser le développement des cancers. Des statistiques dressées dans les années 1920, pour diverses villes françaises, anglaises, suisses et italiennes, ont montré que la proportion la plus forte de cancers était celle où le terrain était formé d’argiles, de marnes et de minerai de fer (le taux le plus élevé revenait à Nancy avec 1,95 cas pour mille habitants); alors que la plus faible était celle où le terrain était constitué de sables et de graviers (le meilleur emplacement étant celui de Genève, avec 0,5 cas pour mille habitants). La raison en est simple : les terrains conducteurs imperméables aux ondes, c’est-à-dire ceux constitués d’argiles, de dépôts carbonifères et de minerai de fer, donnent des COURANTS INTENSES par suite de réflexions et de diffusions qui se créent à la surface du sol, provoquant un nouveau champ de radiations interférentes. L’eau est isolante quand elle est privée de sels (ce qui est le cas quand elle est courante ou quand elle séjourne sur des terrains sablonneux, comme à Genève); ou au contraire conductrice si elle est riche en sels (comme c’est le cas à Nancy) : elle serait ainsi cause d’une densité faible ou forte de cancers. Bien sûr, ces facteurs ne sont pas les seuls à être en cause, mais ils constitueraient, selon Lakhowsky, un terrain plus ou moins propice à l’apparition de la maladie.

Lakhowsky a transposé ses hypothèses de la théorie à la pratique. Après avoir obtenu de bons résultats sur des plantes atteintes du cancer provoqué par le Bacterium tumefaciens, et sur des animaux, il est passé aux applications cliniques dans divers hôpitaux. Dans ce but, il a fait usage de circuits oscillants, ceux?ci étant constitués d’une spire de fil métallique isolé placée autour du sujet à traiter. Ces circuits peuvent être réalisés sous forme de ceinture, de collier ou de bracelet. Le calcul de longueur d’onde et de fréquence d’un circuit oscillant est très simple. La longueur d’onde est égale au diamètre du circuit divisé par deux (soit le rayon). La fréquence est égale à la vitesse de la lumière (c) divisée par le rayon (R). Par exemple, pour un circuit oscillant de trente centimètres de diamètre:

1. La longueur d’onde sera égale à trente centimètres (diamètre) divisés par deux, soit quinze centimètres (c’est-à-dire le rayon).
2. La fréquence sera égale à 300 000 000 m/s (c, vitesse de la lumière arrondie) divisée par 0,15 (rayon en mètre), soit 2 GHz, c’est-à-dire 2 000 000 000 de vibrations par seconde.

Le célèbre collier Lakhowsky est un circuit oscillant ouvert, c’est-à-dire que le cercle n’est pas fermé (comme un torque gaulois). Les métaux constituants sont l’argent, le cuivre, l’étain, le fer, le nickel, l’or et le zinc.

Le principe en est fort simple : l’ensemble vibre parce qu’il crée un « plus » et un « moins » en étant ouvert (c’est aussi le principe des éclateurs, dont nous parlerons plus loin), et communique sa vibration.

La théorie de Lakhowsky voulant que la maladie soit un déséquilibre oscillatoire, le circuit en vibrant produit une onde d’une certaine longueur (égale, comme nous l’avons vu, au rayon du circuit) et d’une certaine fréquence (c/R), qui agit par effet de résonance en venant suppléer l’oscillation. L’onde engendrée correspond à une énergie vibratoire naturelle. En simplifiant à l’extrême, n’importe quel morceau de métal tordu selon le circuit de Hertz peut devenir un appareil vibratoire.

Travaillant toujours sur le cancer, Georges Lakhowsky a mis au point un appareil devant être fixé au lit du malade, et appelé par lui pour cette raison « lit-radio-cellulo-oscillateur ».

Cet appareil a deux lampes triodes placées symétriquement qui sont alimentées par du courant alternatif, tant pour la tension de la plaque que pour le chauffage des filaments. Les deux grilles sont au filament. L’accouplement est rendu variable par une rotation de l’une des spires. Les ondes produites s’étendraient sur la gamme de deux à dix mètres.

Selon le professeur Sordello Attilj, de Rome, des améliorations et même des guérisons furent obtenues sur des malades (dont des cas de cancer généralisé) de l’hôpital San Spirito de Rome, grâce aux appareils de Lakhowsky.

Georges Lakhowsky a condensé sa pensée dans ce triple principe:

1. La vie naît de la radiation
Est entretenue par la radiation
Est supprimée par tout déséquilibre oscillatoire.

Avec les travaux de Lakhowsky, les ondes de forme sont passées du domaine de la magie à celui de la science.

Aujourd’hui, la recherche continue même si elle reste officieuse, et nous avons inventé le terme de < parapsychologie » (pourtant très impropre) pour ces études. Alors qu'ils restent parfois en marge de la science officielle, certains chercheurs travaillent sur cette « nouvelle » science, et permettent de lever un peu plus le voile du mystère, comme nous allons le voir en survolant brièvement certaines recherches et théories modernes.